Les stratagèmes de Doug Ford
Rencontrez le patron
Doug Ford n’est pas seulement le premier ministre de l’Ontario, il est le mauvais patron que tout le monde redoute. Fils d’un multimillionnaire, il est ami avec des milliardaires comme Galen Weston et proche de promoteurs immobiliers qui font l’objet d’une enquête de la GRC pour des affaires louches. Doug Ford s’attaque aux droits des travailleurs et travailleuses, utilise le pouvoir de sa fonction pour écraser les travailleurs et travailleuses, et refuse d’entendre nos avertissements concernant ses compressions dans les services publics. À l’instar de tous les mauvais patrons, il évite de rendre des comptes et rend la vie plus difficile à ceux(celles) qui font tourner les choses.
Le livre de jeu de Doug Ford
Blâmer Donald Trump
Doug Ford n’a pas tenu ses plus grandes promesses, à savoir s’attaquer à la crise du logement (2022) et mettre fin à la médecine de couloir (2018). Avec le retour au pouvoir du président Trump, Doug Ford s’appuie sur la peur et le chaos créés par Donald Trump, en les utilisant pour détourner l’attention de ses propres échecs. Plutôt que de s’attaquer aux crises que son gouvernement a aggravées, Doug Ford détourne l’attention de son bilan et attise la peur pour détourner l’attention des Ontarien(ne)s de ce qui se passe vraiment.
Déclencher des élections anticipées
Doug Ford ne déclenche pas d’élections anticipées pour l’Ontario. Il les déclenche pour lui-même. Comme son bouc émissaire favori, le gouvernement fédéral, changera probablement bientôt, Doug Ford sait que son jeu de blâmes ne fonctionnera pas si Pierre Poilievre devient Premier ministre. En se précipitant aux urnes, en plein hiver, il fait le pari que les Ontarien(ne)s ne remarqueront pas son geste coûteux et intéressé.
Créer de fausses pénuries
Doug Ford ne se contente pas de laisser tomber les services publics de l’Ontario : il fabrique leurs crises. En sous-finançant intentionnellement les soins de santé et l’éducation et en refusant d’ajuster les budgets en fonction de l’inflation, Doug Ford crée de fausses pénuries pour justifier des partenariats à but lucratif. Le résultat? Un manque chronique de personnel, une diminution des ressources et des coûts plus élevés pour les Ontarien(ne)s. Ces fausses pénuries ne sont pas des accidents, mais une tactique calculée pour affaiblir les services publics et finir par les vendre à ses amis milliardaires.
Ignorer la crise de l’abordabilité
Au cours des sept dernières années, la crise de l’abordabilité en Ontario s’est aggravée sous Doug Ford. Les prix des logements montent en flèche, les factures d’épicerie sont exorbitantes et les banques alimentaires sont débordées. Doug Ford n’a pas construit de logements abordables, ne s’est pas attaqué aux prix incontrôlés des denrées alimentaires et n’a pas protégé les locataires. Au contraire, ses compressions et ses politiques favorables aux milliardaires ont aggravé la crise, broyant les travailleurs et travailleuses petit à petit.
Détourner l’attention des scandales
Les scandales s’accumulent : le gouvernement de Doug Ford fait l’objet d’une enquête de la GRC pour des cadeaux louches concernant la ceinture de verdure et est dénoncé par la vérificatrice générale pour la vente de la Place de l’Ontario. Son jeu? Distraire les Ontarien(ne)s avec des pots-de-vin tape-à-l’œil, comme des chèques de 200 dollars, et semer le chaos en supprimant des pistes cyclables, tout en espérant que le cynisme empêchera les électeurs et électrices de lui demander des comptes.
Un patron que vous POUVEZ virer.
La bonne nouvelle, c’est qu’il y a un patron que nous pouvons virer, et ce patron c’est Doug Ford. Cette élection est notre chance de refuser de le réélire, d’inverser le scénario et de remettre l’Ontario entre les mains de ceux(celles) qui le font fonctionner.
Signez le mémo
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